Groupement de Défense Sanitaire Apicole du MORBIHAN
( ASAD 56)
Siège social : Boclémence, 56920 NOYALPONTIVY
Compte rendu A.G. du 17 mars 2018
REFERENCE: P.V. N° 1 / A.G. 2018
Au restaurant « Jo & Carmen » 56 Réguiny
Ordre du jour :
Matin : 9h30 à 12h00
*
Ouverture par le Président
*
Pointage des adhérents,
*
Distribution des tickets pour le déjeuner,
*
Distribution des produits de traitement contre le Varroa
*
9h45 : Intervention de Madame Laurence MOQUET du FDGDON, sur le
frelon asiatique
*
10h45 : Intervention de Messieurs DUCHEMIN vétérinaire et
SOLEILHAC vétérinaire conseil du GDSA 56, sur le nouveau
dispositif OMAA et le PSE
*
Questions, Réponses.
*
12h00 : Pause déjeuner
Repas en commun servi sur place
Après Midi : 14h15 à 17h00
*
Rapport moral du Président et désignation de 2 scrutateurs,
*
Election des membres du conseil d’administration (5 membres
sortants),
*
Compte rendu financier par le Trésorier,
*
Compte rendu des vérificateurs aux comptes,
*
Intervention de Monsieur BOISQUILLON, Directeur du groupe Pharma
Logistics, Présentation des produits de traitement,
*
Questions diverses,
*
Résultat du vote
*
Tirage de la tombola et clôture par le Président,
*
Chouchen d’honneur, offert par le GDSApicole56.
Ouverture de la salle au public à 9h30
Matinée
*
Ouverture de la salle au public à 9h30 :
Le pointage des adhérents débute à l’ouverture, postes tenus par
Éric LE GUENNEC
André TOULLIOU, Régis PELLE, JeanYves LE CUNFF
Distribution des tickets pour le déjeuner par JeanLuc GUEGAN et Guy
DEUFFIC
Le suivi des adhésions est tenu par Stéphane LE CORRONC.
Distribution des produits de traitement contre le varroa : par
Hervé MALRY, Michel SIMON avec la participation de Danièle CHEPPTTEL
qui suit également les adhérents.
Suivant les besoins, Catherine SEVIN participe à différents postes
Pendant ce même temps, les adhérents ayant passé leur commande
auprès de “Route d’Or” peuvent retirer leur marchandise.
Le Président, Loïc MARTEIL et JeanPaul ROBIN préparent le matériel
dans la salle de conférence.
Ouverture de l’Assemblée Générale du 17 mars 2018
*
Le Président, Loïc MARTEIL ouvre la séance :
*
Il commence par présenter les personnes présentes sur l’estrade et
intervenants à cette assemblée : Madame Laurence MOQUET du FDGDON,
Monsieur DUCHEMIN, vétérinaire, Monsieur Bruno SOLEILHAC
vétérinaire conseil du GDSA 56 à HENNEBONT,
*
Il rappelle le nombre d’adhérents à cette date :
En 2017 : 540 adhérents
En 2018 : 630 adhérents
Rappel, il est interdit d’avoir des ruches sans être déclarés à ka
DGAL
Le Président remercie les nouveaux adhérents.
Il remercie également José FROMENTIN pour la réalisation du Registre
d’élevage qui a été remis à chaque adhérent.
Il remercie aussi Pierrick LE DEVEDEC pour la mise en place du site
internet du GDSA 56 dont les adhérents pourront consulter à partir du
15 avril prochain.
Il remercie à son tour Madame Danièle CHEPPTTEL, pour son travail sur
le nouveau logiciel de suivi des adhérents créé par M. Pierre DUCLOS
de la FNOSAD. Il en profite pour remercier Michel NOÉ, notre ancien
Président qui désirait acquérir ce nouveau logiciel.
Le Président lance l’annonce sur la recherche de volontaires pour le
comptage de varroa.
*
Intervention de Madame Laurence MOQUET du FDGDON, sur le frelon
asiatique
Le Morbihan dans la lutte contre le frelon asiatique est le seul
département ayant une organisation concertée. Il a été mis en place un
comité de pilotage initié par le Joël LABBE. Il regroupe :
l’Association des maires, le conseil départemental, l’association du
GDSA 56 et le syndicat des apiculteurs.
*
Plan d’action :
Création d’un comité de pilotage animé par la FDGDON 56
Désignation d’un ou plusieurs référent(s) frelon/commune
2 Actions de régulation
Le piégeage des fondatrices au printemps
La destruction des nids (Charte de référencement FDGDON
56/Désinsectiseurs)
Communication des informations aux référents, Mairies et Com
Com (bilan, organisation de la lutte, liste des désinsectiseurs, …)
*
Bilan 2017 :
2017
2016
Fondatrices capturées (AvrilMai)
68 264
49 072
Nids primaires recensés (premiers nids)
700
925
Nids secondaires recensés
3 089
5 062
Nids secondaires détruits (84 %)
2 601
4 143
Bretagne
15 000
20 000
*
Lutte :
*
Le piégeage des fondatrices ou reines
*
Utiliser un piège sélectif :
*
Grille, galets, … au fond du piège
→ évite noyade des insectes non ciblés
*
Interstices de 5 à 5,5 mm
→ sortie des insectes non ciblés
*
Emplacement des pièges :
*
Proximité des anciens nids non détruits l’année précédente
*
Composteurs ménagers
*
Arbres à fleurs (camélias, …)
*
Rucher pour les apiculteurs
*
Le piégeage des fondatrices ou reines :
*
Date de pose des pièges :
> Début Avril à fin Mai (10 – 12°) (Particulier)
> Avril à Novembre (Apiculteur)
*
Etude MNHN/ITSAP :
Effet du piégeage de printemps sur les populations de
frelons asiatiques
3 départements en France : 568564
5 communes en 56 : BRECH – CLEGUEREC – NOYAL
PONTIVY – PLOUGOUMELEN –
SEGLIEN
Piégeage des fondatrices/localisation des
pièges
Recensement des nids/localisation des nids
Observation/pression de prédation aux ruchers
*
Intervention de Madame Yvanne LE DROGO (DDPP)
Maladies réglementés :
Les maladies réglementées sont la Loque américaine, la loque
européenne, la nosémose entre autre. Egalement sont tenus à la
réglementation l’Athéna thumida (insecte) et un acarien, le
Tropilaelaps clareae.
Toutes les Mortalité aigues sont également réglementées donc déclarées
à la DDPP.
Rappel règlementaire sur la loque américaine (bactérie très
dangereuse), toute suspicion doit être déclarée à la DDPP.
La DDPP sur le Morbihan a fait l’objet de visites :
En 2016 : 155 ruches pour 27 ruchers, avec 9 découvertes de loque
américaine et 24 de loque européenne.
En 2017 121 ruches sur moins de ruchers, avec 2 loques américaine et 1
européenne : il y a eu moins d’appel et cela n’est pas normal, il doit
certainement en avoir plus.
Bonne conduite du rucher :
L’emplacement du rucher a une grande importance :
*
Attention aux sols humides, avoir un bon ensoleillement,
protéger du vent dominant, avoir de l’eau à proximité, avoir
également une flore environnante.
*
Garder le rucher entrenu.
*
Identification du rucher obligatoire (pas au bord de la route
risque de vol)
*
Matériel désinfecté, de la nourriture, des cadres cirés, un sac
poubelle.
*
1ère visite : mars/avril, attention à la température. Commencer
par les colonies les plus fortes pour éviter la contamination,
mettre des cadres neufs en rives si possible. Chaque printemps,
changer de 2 à 4 cadres afin de
*
Nourissement : période hivernale du solide : Candy
Fin de saison : le varroa, surtout du produit avec AMM, et éviter les
traitements maison. Tout ceci avec une grande rigueur. Faire un
comptage afin de faire un traitement complémentaire si besoin.
Bien faire l’hivernage, isoler par le toit, réduire l’entrée,
partitionner la ruche si essaim réduit.
*
Intervention de Monsieur DUCHEMIN vétérinaire sur la lutte contre
le varroa
Le Varroa aujourd’hui : Pratiques et enjeux de la lutte
D’OÙ VIENTIL ? :
*
Parasite de l’abeille asiatique Apis ceranaqui le «tolère»
*
Fin du 19èmesiècle : introduction d’Apis melliferaen Asie pour ses
qualités de production
*
Passage de Varroa destructor sur Apis mellifera
*
Long processus de coévolution qui demande le développement de
caractères adaptatifs spécifiques
VARROA, ENNEMI BIOLOGIQUE N°1 DES COLONIES D’ABEILLES
*
Franchissement récent de la barrière d’espèce (moins d’UN SIÈCLE),
donc pas de coévolution possible avec ce nouvel hôte avant
*
V. destructor a pu ENVAHIR le monde entier en moins d’UN SIÈCLE
*
V. destructor n’a aucune barrière, sauf celle de la limite
d’implantation climatique des colonies d’Apis mellifera
*
Seules quelques ÎLES SONT ENCORE INDEMNES : Ouessant, Man, Åland,
Australie, îles du Pacifique comme Nouvelle Calédonie… mais pour
combien de temps…?
AUCUNE TOLÉRANCE COMPLETE des colonies de quelle que souche que ce
soit
TOUS les ruchers sont atteints
TOUTES les colonies d’un même rucher sont +/infestées
L’infestation par V. destructor est la cause première des mortalités
d’abeilles en hiver et joue un rôle prépondérant dans les
surmortalités d’abeilles
Détection de Varroas et de la varroose entre 2012 et 2014 en France
(Recherche de Varroas phorétiques en fin d’été, en cours de
traitement, Etude Epilobee)
Les apiculteurs DOIVENT ASSURER LA GESTION de cette parasitose dans
leurs colonies
Les moyens de lutte doivent obligatoirement être mis en place :
LUTTE INDIVIDUELLE STRATÉGIQUE ET COLLECTIVE SYSTÉMATIQUE
Un parasite adapté physiquement à la vie sur son hôte, l’abeille, et à
spolier tous les stades
*
Caractères morphologiques adaptés
Acarien APLATI DORSOVENTRALEMENT (peut se glisser dans les alvéoles,
modifie peu l’aérodynamisme des abeilles)
Une paire de pattes locomotrice et sensorielle
Trois paires de pattes adaptées pour la LOCOMOTION et terminées par
une VENTOUSE (accrochage en phorésie)
*
Un appareil buccal PIQUEURSUCEUR d’hémolymphe (sur larves,
nymphes et adultes)
Un parasite adapté à la vie dans la colonie
Une composition cuticulaire proche de celle de son hôte il est
«ACCEPTÉ» dans la colonie (forme de «mimétisme»)
Une reproduction calquée sur le cycle de reproduction de l’abeille
Un CYCLE TRÈS COURT, sans stade larvaire : 5,6 à 6 jours
Une vie dans le couvain fermé et en phorésie sur l’abeille adulte
Un parasite adapté à une expansion efficace, au sein D’UNE colonie et
ENTRE colonies
Au sein d’une colonie
Varroa se déplace sur le couvain et dans la ruche grâce à ses 8 pattes
D’une colonie à une autre et d’un rucher à l’autre
Dérive (20 % des ouvrières ne sont pas de la colonie d’origine),
Pillage en particulier en fin de saison apicole et lors de disettes,
Présence de colonies sur une même aire de butinage (transhumance et
voisinage).
VARROA, LES CONSEQUENCES DU PARASITISME
Effets «directs» sur les individus
*
Action mutilante nutrition du parasite, porte d’entrée pour les
virus
*
Spoliation d’hémolymphe perte de protéines (27 % pour
monoinfestation de nymphe) baisse d’immunité, affaiblissement,
retard à l’émergence des jeunes abeilles
*
Perte de poids 10 % à l’émergence (perte non compensée chez
l’adulte)
*
Déformations morphologiques chez 10 % des nymphes parasitées :
ailes atrophiées et corps raccourci.
Effets indirects sur les individus
*
Réduction de la taille des glandes hypopharyngiennes Abeilles
parasitées au stade nymphal : mauvaises nourrices
*
Altération des fonctions cérébrales et modifications
comportementales
Retour à la ruche des butineuses ?
*
Troubles de la reproduction
Fauxbourdons parasités : vol pas possible, pas reproducteur
Seuils et conséquences sur les productions
*
Le seuil «économique»
En nombre total de Varroas
Seuil de «dommages économiques» niveau d’infestation responsable
d’une perte de production. En Europe une colonie infestée par 2000 à
4000 Varroas a atteint ce seuil.
En nombre de Varroas Phorétiques (VP)
Données scientifiques (ADAPI, ADAAQ, INRA, ITSAP) montrent des pertes
de production mesurables dès le seuil de :
2VP/100 abeilles au printemps (seuil estimé),
3VP/100 abeilles en début d’été (seuil mesuré),
10,5VP/100 abeilles en fin d’été avant traitement (seuil estimé).
Audelà de ces seuils d’infestation, l’étude montre que les colonies
perdent, en moyenne, au moins 5 kg de potentiel de production de miel.
VARROA, COMMENT EVALUER SON INFESTATION ?
*
Recherche des signes de varroose: ailes déformées, abdomen
raccourci, anomalies du développement du couvain
*
Si signes présents : traitement d’urgence
*
Comptage des Varroas tombés sur plancher / lange par jour : chute
naturelle
*
Comptage Varroas phorétiques sur abeilles adultes
*
Observation dans couvain de mâle
Combien doisje tester de colonies pour un résultat représentatif ?
Taille du rucher
Nombre de colonies à tester
Moins de 5 colonies
Toutes les colonies
Entre 6 et 20 colonies
5 à 8 colonies
Plus de 20 colonies
Minimum de 8 colonies
COMPTAGE DES CHUTES JOURNALIÈRES
*
Toute l’année chute de Varroas au fond de la ruche. Plateau enduit
de graisse alimentaire type saindoux sous plateau grillagé ou dans
la ruche (selon modèles)
*
Evaluation de la chute journalière en Varroas :
*
nombre de Varroas recueillis / nombre de jours de mise en place du
dispositif
Saison
Chute journalière de varroa déclenchant un traitement
Fin de saison
>1/j
Printemps
>6/j
Début été
>10/j
Fin été
>16/j
COMPTAGE DES VARROAS PHORÉTIQUES
Saison apicole (France métropolitaine) : sondage sur environ 300
ouvrières : secouer fortement sur toit de ruche retourné par ex. ou
recueillir abeilles avec pot sur cadre
Méthode
Epoque de l’année
Niveau d’infestation
Commentaires
Lavage d’abeilles à l’alcool (éthanol)
Ou utilisation du sucre glace
ou détergent (eau savonneuse)
Début printemps
≥ 0,3 % d’infestation (1 Varroa)
Mesures préventives ou traitement
En saison entre 2 miellées
3 à 5 % d’infestation (10 Varroas)
Mesures préventives ou traitement
≥ 5 % d’infestation (15 Varroas)
Traiter
Fin d’été
≤ 1,5 % d’infestation (5 Varroas)
Attendre le traitement d’automne
≥ 2 % d’infestation (6 Varroas)
Traiter
Fin de saison
≥ 0,3 % d’infestation (1 Varroa)
Traiter
VARROA, METHODES DE LUTTE CHIMIQUE VARROCIDE
*
Il existe les méthodes chimiques varrocides
*
Lanières ou dispositif d’entrée de ruche : APIVAR, APITRAZ
(Amitraz), APISTAN (tau fluvalinate), BAYVAROL, POLYVAR YELLOW
(fluméthrine)
*
Gel ou liquide : VARROMED (Acide formique avec ac. Oxalique)
égouttement, MAQS (Acide formique) évaporation du produit sur
gel (se protéger) utilisable en production bio
*
Poudre: APIBIOXAL, VARROMED avec ac. formique, OXYBEE en cours
d’AMM (Acide oxalique) : poudre à diluer pour égouttement ou par
sublimation, utilisable en production bio
*
Plaquette éponge gel : APIGUARD, THYMOVAR (Thymol) APILIFE VAR
(Thymol avec menthol, camphre, eucalyptus) : utilisable en
production bio, évaporation
*
Tous ces traitements sont simples d’utilisation mais certains
produits nécessitent une protection (gants, lunettes, masque)
*
Les modes d’action différents permettent de traiter sur de
longues périodes ou en «flash» (action courte)
Hors production de miel ou en production de miel
*
C’est donc le taux d’infestation par les Varroas à un moment donné
entre autres qui va permettre de choisir le traitement à mettre en
place
VARROA, METHODES DE LUTTE ZOOTECHNIQUES
*
Perturbation du cycle parasitaire et/ou diminution du nombre de
Varroas dans la colonie
*
Piégeage dans le couvain mâle
*
Constitution d’essaims artificiels
*
Encagement de la reine (plus difficile si population très forte,
cf. méthode italienne)
VARROA, LUTTE RAISONNEE
*
Aucun médicament avec AMM ne présente une efficacité de 100 %
*
Objectif : avoir moins de 50 Varroas à l’issue du traitement de
fin de saison
*
Supposition : colonie infestée par 2000 Varroas, avec les
meilleurs traitements avec une efficacité optimale de 96 %, on
constate qu’il restera à minima 80 Varroas.
*
Au bilan : deux ou trois actions complémentaires sont souvent
nécessaires
*
Exemple classique de plan de lutte chimique :
*
APIVAR, APITRAZ, APISTAN, BAYVAROL (lanières) : en fin de saison
apicole
*
APIBIOXAL, VARROMED avec ac. formique, OXYBEE en cours AMM (ac.
Oxalique) en hiver
*
VARROMED avec ac. Oxalique, MAQS (acide formique) au printemps
entre deux miellées
*
Mesures zootechniques
VARROA, EVALUATION DU TRAITEMENT DE FIN DE SAISON
Comment savoir que notre traitement a permis d’atteindre l’objectif du
plus bas niveau d’infestation possible ?
*
soit en dénombrant les chutes de parasites sur langes :
NE PAS DEPASSER 1 VARROA PAR JOUR
*
soit en comptant les Varroas phorétiques sur un échantillon de 300
abeilles :
NE PAS DEPASSER 1 VARROA POUR 100 ABEILLES
Audelà de ces valeurs, la survie hivernale est compromise
Traitement complémentaire indispensable
VARROA, LUTTER MAIS SANS NUIRE
Protégeons les consommateurs…
…et les apiculteurs !
*
Produits de la ruche denrées alimentaires :
Aux yeux de la loi, tout apiculteur est responsable de ce qu’il vend
ou donne en vue de la consommation humaine
*
Bonnes pratiques de lutte contre Varroa aucun danger pour les
abeilles, pour le consommateur, ni pour l’apiculteur
*
Traitements autorisés contre Varroa autorisation de mise sur le
marché (AMM) :
En utilisant uniquement ces médicaments et en respectant leurs
modalités d’usage, l’apiculteur protège le consommateur
*
Protégeons les abeilles
*
Certaines pratiques conduisent à des risques pour la santé des
abeilles:
*
surdosage,
*
toxicité,
*
inefficacité,
*
résistance du parasite aux molécules acaricides
*
Protégeons l’avenir de l’exploitation :
*
qualité des cires (corps et opercules)
*
accumulation des résidus sur le long terme
*
recyclage des cires n’élimine rien
*
refus de construction
*
refus de ponte
« Tout produit (en apiculture conventionnelle comme biologique) que
l’on met dans une ruche peut laisser des traces dans les matrices
apicoles et dans les miels
Produits autorisés : des traces acceptables sans danger pour l’humain
Produits non autorisés ou bricolés (pratiques interdites) : sans
aucune garantie »
VARROA, LUTTER «COLLECTIVEMENT»
Action collective contre Varroa s’applique à une échelle locale,
régionale voire nationale.
Action de chacun bénéficie à tous (surtout si ces actions sont
coordonnées),
Inaction de quelquesuns nuit à tous…
LUTTE INDIVIDUELLE
Adaptée à MES pratiques apicoles et à MES niveaux d’infestation
LUTTE COLLECTIVE
Somme des actions individuelles, permet, au travers de décisions
collégiales, des stratégies de lutte communes (alternance des
molécules varrocides par exemple)
VARROA, TROUVER UN EQUILIBRE !
Techniques accessibles à tout apiculteur
*
Si besoin, formations, appui technique et conseils en lien avec
l’organisation technique/sanitaire à laquelle vous adhérez
*
Perspectives scientifiques (souches tolérantes au parasite,
nouveaux médicaments,…) incertaines
*
Besoin de gérer ce parasite dangereux pour les abeilles
*
Intervention de Monsieur Bruno SOLEILHAC vétérinaire conseil du
GDSA 56, sur le nouveau dispositif OMAA et sur le PSE
Dispositif OMAA en région Bretagne : Un double objectif :
*
Faire l’inventaire et l’analyse de la dynamique
spatiotemporelle des mortalités et des affaiblissements des
colonies d’abeilles mellifères en France
*
Etablir des diagnostics et donner des solutions aux
apiculteurs pour améliorer la situation de leurs colonies
*
Un guichet unique 7j/7 gratuit pour déclarer tout trouble de santé
02 44 84 68 84 et / ou
[email protected] Enregistrement des déclarations par un des 8 vétérinaires diplômés en
apiculture et pathologie apicole et répartition des cas.
*
Suspicion de Danger Sanitaire de 1ère catégorie :
Dans le cadre de l’article L2014 du Code Rural et de la Pêche
Maritime, le cas sera dirigé vers la DD (cs) PP du département de
localisation du rucher.
L’investigation et les analyses éventuelles seront prises en charge
par l’état.
*
Cas de Mortalité Massive Aiguë selon la définition de la note de
service DGAL/SDQPV 2014899 :
Le cas sera dirigé vers le SRAL.
L’investigation et les analyses seront prises en charge par l’état.
*
Tous les autres cas :
Envoi d’un binôme vétérinaire apicole de l’OVVT et Technicien
Sanitaire Apicole dans le cadre d’une convention entre TSA et
Vétérinaire investigateur
Dans ce cas, l’investigation est prise en charge, les analyses
éventuelles sont à la charge de l’apiculteur.
Dispositif OMAA en région Bretagne: « autres troubles »
*
Quels cheptels ?
Tout cheptel dès la 1ère ruche, dans la limite d’une visite par an et
par apiculteur.
*
Quels investigateurs ?
Un vétérinaire conventionné avec l’OVVT (compétent en apiculture et
pathologie apicole)
+ Un Technicien Sanitaire Apicole.
Journées de formation avec OVS et OVVT
*
Déroulement de la visite (≈ 2h)
1/ Temps de discussion, recueil des premières informations,
2/ Visite des colonies et recueil des signes cliniques pour documenter
la fiche d’investigation,
3/ Réalisation des prélèvements éventuels
4/ Estimation de la pression parasitaire par Varroa destructor,
prérequis indispensable à toute visite de rucher pour pouvoir établir
un diagnostic et un pronostic d’élevage aussi précis que possible
(soit elle est déjà évaluée par l’apiculteur, soit il faut la réaliser
avec lui)
5/ Discussion et temps de restitution des premiers éléments de
diagnostic.
*
Pourquoi estimer la pression par Varroa ?
1/ Vérifier la charge parasitaire des colonies du rucher concerné,
2/ Contrôler si un traitement a été suffisamment efficace. Améliorer
la pharmacovigilance,
3/ Former les apiculteurs aux comptages réguliers afin qu’ils suivent
l’infestation d’une colonie au cours de la saison et son évolution,
4/Déterminer un seuil critique où la gestion est impérative.
*
QUID des analyses éventuelles ?
1/ A la charge des apiculteurs
2/ Auprès de laboratoires choisis
Uniformisation des résultats
Négociation de tarifs
Ex : Recherche des pesticides en multi résidus au GIRPA 250 € plus
frais de port
*
Conclusion de la visite
1/ Rédaction d’un rapport par le vétérinaire avec ses conclusions, ses
prescriptions et ses conseils.
2/ Remontée des données épidémiologiques à OMAA
3/ Quand problème Varroa identifié, proposition de suivi dans le cadre
du PSE
Le PSE
Le PSE est attribué pour 5 ans, il faudra le refaire pour 2019. (Plan
Sanitaire d’Elevage).
Tout le monde doit traiter, sur un rucher de 20, il faut au moins 8
colonies visitées et contrôlées (plateau graissé pour le comptage en
chute naturelles) et avoir des planchers grillagés.
Rappel des différents types de lutte : chimique (lanières, …) et
physique (cadre de mâles)
*
Questions, réponses
Pause déjeuner à 12h00
Suite Assemblée Générale ordinaire
Ouverture de l’Assemblée Extraordinaire
Objet : Modification de la cotisation.
Le Conseil d’administration propose de se coordonner avec les autres
départements dont la cotisation est plus élevée.
Aussi pour l’année prochaine, 2019, le Conseil d’Administration
propose de passer d’une cotisation de 15 euros à un taux de cotisation
de 16 Euros.
Proposition de vote à main levée :
L’ensemble des adhérents se prononce pour cette méthode de vote et se
porte à l’unanimité pour cette proposition de 16 €.
La cotisation sera désormais à 16,00 €
Clôture de l’Assemblée extraordinaire et réouverture de l’Assemblée
Générale ordinaire
*
Désignation de 2 scrutateurs et présentation des candidats
Le Président demande deux personnes volontaires pour être scrutateurs
pour l'élection du tiers sortant.
Deux personnes se portent volontaires :
Madame Nathalie richard
Monsieur Dominique THOMAS
*
Elections des membres du conseil d’administration
Les personnes sortantes sont :
José FROMENTIN, Stéphane LE CORRONC, Pierrick LE DEVEDEC, Éric LE
GUENNEC, Hervé MALRY, Pierre PAYRE
Présentation du tiers sortant :
6 postes sont à pourvoir, sont candidats :
Candidats sortants : Pierrick LE DEVEDEC, Éric LE GUENNEC, Hervé
MALRY, Pierre PAYRE
Nouveaux candidats : Catherine SEVIN, Bruno SOLEIHAC
Rappel des règles de vote : 2 procurations maximum par personne.
L'urne passe dans la salle pour le vote.
*
Compte rendu financier 2017 par le trésorier
Le trésorier, Stéphane LE CORRONC nous présente le bilan.
Les comptes sont ainsi présentés :
*
La gestion de l’association :
Dépenses/charges 23 379,93 €
Recettes/produits 22 014,55 €
Il apparait un déficit de 1365,00 €, soit – 6% (+ 27 % en 2016).
Une augmentation des frais de CA (3,3 K€)
Le retard d’adhésion à la FNOSAD, le GDS, et le GIE (+ 4 K€)
*
Le sanitaire :
Dépenses/charges 74 398,05 €
Recettes/produits 58 641,26 €
Le sanitaire est déficitaire de 15 757,00 € soit – 21%, ceci est la
conséquence du remboursement de la subvention perçue en 2016 soit 16
606,74 €.
Le poids du PSE reste faible (4,2 K€)
*
Le rucher école :
Dépenses/charges 3 589,77 €
Recettes/produits 2 900,00 €
Il exprime un déficit de 680 €, soit – 19%.
Le montant des inscriptions aux formations reste faible.
*
La centrale de Koh Koëd :
Dépenses/charges 71 839,23 €
Recettes/produits 76 692,93 €
Il en ressort un bénéfice de 4 854,00 €, soit + 7%
La gestion est maitrisée
*
Les abonnements aux revues :
Dépenses/charges 5 618,65 €
Recettes/produits 5 326,75 €
Il apparait un déficit de 292,00 €, soit 5%.
Il n’y a aucune marge, c’est le prix fournisseur pour l’adhérent.
Le déficit est lié à la LSA offerte au CA et TSA.
*
Les assurances des adhérents :
Dépenses/charges 6 629,42 €
Recettes/produits 6 330,05 €
Le déficit s’élève à 299,00 € soit 5% (22% en 2016).
La réduction est liée à l’augmentation du montant pour l’adhérent.
*
Le compte de résultat :
Dépenses/charges 185 455,04 €
Recettes/produits 171 915,54 €
En compensant avec le versement de la subvention 2016 (16,6 K€), nous
constatons un solde positif de 3 066,74 €, soit 1,6 %.
Le GDSA 56 affiche une bonne santé financière.
La trésorerie est importante : 36% de nos charges
Après lecture du compte rendu du vérificateur aux comptes
Les comptes du GDSA 56 pour l’année 2017 sont approuvés à l’unanimité
des membres présents dans la salle.
*
Intervention de Monsieur BOISQUILLON, Directeur du groupe Pharma
Logistics, Présentation des produits de traitement
Monsieur BOISQUILLON présente les différents produits de traitements
avec AMM qu’ils proposent aux apiculteurs :
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L’APITRAZ 25 cm
Produit à base d’Amitraz :
L'Amitraz est une substance active de produit phytosanitaire (ou
produit phytopharmaceutique, ou pesticide), qui présente un effet
antiparasitaire (insecticide et acaricide), et qui appartient à la
famille chimique des formamidines
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L’APITRAZ 30 cm
Produit à base d’Amitraz
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L’APIGUARD
APIGUARD est un médicament à base de thymol.
Son efficacité a été évaluée à 76,4 % en 2013 par la FNOSAD.
Le thymol est contenu dans un gel qui permet sa libération progressive
pendant 2 semaines.
Ce médicament peut être délivré sans ordonnance par un pharmacien ou
un vétérinaire. Il peut également être obtenu par l’adhésion au
Programme Sanitaire d’Elevage de votre GDSA.
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L’APISTAN
L’APISTAN est un médicament à base de Taufluvalinate.
Le Taufluvalinate est un acaricide de synthèse. Il est contenu dans
des lanières en plastique qui permettent sa diffusion progressive
pendant toute la durée du traitement.
Le médicament APISTAN a été très largement utilisé pour le traitement
de la varroose jusqu’à la fin des années 90. L’apparition de varroas
résistants à ce traitement a entrainé l’abandon de son utilisation, au
profit de l’APIVAR®. Aujourd’hui les tests de terrain ont montré que
la résistance des varroas au Taufluvalinate a régressé. En l’absence
de varroa résistant l’efficacité de l’APISTAN® est de 93% à 98 %. Il
est aujourd’hui à nouveau possible d’utiliser ce médicament pour le
traitement de fin de saison des colonies. Il n’est pas recommandé de
l’utiliser tous les ans mais seulement une fois tous les 3 à 5 ans, en
alternance avec les autres médicaments de lutte contre le varroa, ceci
afin d’éviter la réapparition de résistances.
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L’APILIFEVAR
APILIFE VAR Médicament Vétérinaire à base d’huiles essentielles
(HE d’Eucalyptus, de Thymol, de Lévomenthol, de Camphre racémique)
Utilisation entre 15° et 30 ° 1 plaquette par ruche par semaine et
ce pendant 4 semaines
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L’APIBIOXAL
APIBIOXAL est le premier médicament vétérinaire à base d’acide
oxalique ayant obtenu l’A.M.M. pour la lutte contre le varroa en
France. L’acide oxalique est un acide organique. Il agit par contact.
En l’absence de couvain l’efficacité de l’acide oxalique est de 95 %
environ.
Il n’est efficace qu’en absence de couvain, ce qui réduit son
utilisation aux périodes où la colonie est sans couvain. Il peut être
utilisé :
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pendant l’arrêt de ponte hivernal.
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après encagement de la reine.
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pour le traitement des essaims nus.
Il ne doit pas être utilisé plus d’une fois par hiver en dégouttement.
Une ordonnance vétérinaire est obligatoire pour la délivrance de ce
médicament
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Le MAQS
Le MAQS se présente sous forme de bandes contenant un gel composé
d’acide formique enveloppé dans un film plastique biodégradable. Grâce
à la qualité de sa formulation et à la maîtrise de la diffusion de son
principe actif, cette solution apporte une grande efficacité, une
grande simplicité d’utilisation et une sécurité pour les abeilles
comme pour les apiculteurs et les consommateurs.
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Le THYMOVAR
Le médicament vétérinaire THYMOVAR, homologué en Belgique depuis juin
2007, sert à lutter contre le varroa.
On constate que le THYMOVAR est un produit antivarroa approprié pour
le traitement principal de fin d’été. On notera simplement que le
traitement doit être entamé suffisamment tôt et que l’infestation ne
doit pas être excessivement forte.
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VARROMED
Les substances actives sont l’acide formique et l’acide oxalique
Ce nouveau médicament, a obtenu une autorisation de mise sur le marché
à l’échelle européenne. Il est composé d’un mélange d’acide formique
et oxalique. Nous ne savons pas à ce jour s’il a obtenu l’agrément
pour être utilisable en bio, agrément qui a toutes les chances d’être
délivré au vu de sa composition.
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Renouvellement du tiers sortant du conseil d'administration
Résultat des élections du tiers sortant :
Le nombre de votants est de : 112
Le nombre de bulletins blancs : 0
Le nombre de bulletins nuls : 0
Le nombre de bulletins exprimés est de : 112
Résultat :
Pierrick LE DEVEDEC : 111 voix, élu
Éric LE GUENNEC : 112 voix, élu
Hervé MALRY : 112 voix, élu
Pierre PAYRE : 108 voix, élu
Catherine SEVIN : 109 voix, élue
Bruno SOLEIHAC : 101 voix, élu
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Tirage de la tombola et clôture par le Président
Tirage de la tombola dont les lots sont offerts par notre fournisseur
: « APICULTURE ROUTE d’OR »
Les gagnants des gros lots sont les suivants :
La ruchette : Rémi LUCAS
La ruche : Raymond LAMOUR
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Chouchen d'honneur, offert par le GDSApicole 56
La journée se termine par le Chouchen de l’amitié !
L’Assemblée Générale se termine vers 17h30.
Le Président le Secrétaire
Loïc MARTEIL JeanPaul ROBIN
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